causes et consequences de l'endettement des pays africains
Celles-ci devaient entraîner une réduction de l’endettement des pays concernés en favorisant la privatisation, la libéralisation, l’ouverture des marchés, l’équilibre budgétaire, en privilégiant une hausse des taux d’intérêt, etc.
La pénétration de leurs marchés par les produits occidentaux semble à même à lheure actuelle de permettre de bénéficier de ces informations à des moindres coûts. «La viabilité de la dette des pays d’Afrique suscite des préoccupations croissantes», selon le dernier rapport sur ce sujet de la Banque Mondiale (BM), visant à évaluer «la qualité des politiques publiques et des cadres institutionnels», des Etats les plus pauvres, publiés en cette fin de semaine à Washington.Afrique: voici les pays surendettés et ceux sur une pente glissanteEgypte: la dette extérieure, colossale, dépasse la barre des 100 milliards de dollarsChine-Afrique: la dette chinoise et le risque d’étranglement du continentVidéo. « Politique et économie ». Depuis le milieu des années 70, les créanciers des pays africains ont élaboré différents mécanismes de réduction de la dette. De nombreux rapports indiquent que les Pays Pauvres Très Endettés sont plus pauvres aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Les risques de la relance de l’endettement en Afrique. La dette des pays africains est une des grandes préoccupations des institutions financières internationales, dont la Banque mondiale.
De plus, la pression réglementaire et fiscale des Etats incite les entreprises formelles à se cacher et frauder pour échapper au poids écrasant de la fiscalité. L’augmentation vertigineuse de l’endettement, le rôle croissant du crédit bancaire et la hausse des taux d’intérêts ont considérablement alourdi les charges financières des pays en développement. Ces dépenses souvent improductives sans retour rapide sur investissement entrainent inéluctablement des déficits publics et rendent l’endettement incontournable.Ensuite, la dépendance des économies africaines rentières aux cours des matières premières apparait comme un facteur favorisant l’endettement. Dans le même temps, la crise s’est installée dans les pays riches à cause du choc pétrolier. Ils dépensent trop lors des périodes de boom en s’engageant dans des projets coûteux et improductifs, et quand les cours des matières premières baissent ils manquent de ressources et sont obligés de s’endetter pour boucler leurs budgets.Par ailleurs, la faiblesse des recettes de l’Etat constitue aussi un facteur favorisant l’endettement. Ainsi, les mécanismes comme les Plans Baker et Brady, les Termes de Toronto (1988), les Termes de Londres (1991), les Termes de Naples (1995) et les Termes de Lyon (1996) et plus récemment l’initiative PPTE renforcée et l’initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) ont été mis en place pour la réduction de la dette. Selon le rapport du FMI sur les perspectives économiques régionales (2017), le nombre de pays à faible revenu surendettés ou risquant de le devenir est passé de 7 en 2013 à 12 en 2016. Ce secteur est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes, où sa contribution au PIB s’échelonne entre 25 % et 65 %[[FMI (2017), « Perspectives économiques régionales : Afrique subsaharienne Faire redémarrer la croissance », avril 2017]]. 1 Tous les pays africains – cinquante pays comptant au total 500 millions d’habitants – sont endettés. Une situation qui n'est pas sans conséquences pour ces pays. Bref, il faut sortir de l’économie de rente et aller vers l’économie productive du marché.Article publié en collaboration avec Libre Afrique. « L’endettement en Afrique : conséquence, cause ou symptôme de la crise ?Chapitre dans La quête du développement.Horizons canadiens et africains, sous la dir. Ces dernières mono-productrices restent très vulnérables aux fluctuations des cours de matières exportées à l’état brut.
La liste est longue. Proverbe tchadien.
Sans dédouaner ces acteurs de leur part de responsabilité, il est désolant de constater que les premiers responsables du boulet de la dette que traînent les pays africains à leurs pieds depuis des décennies sont avant tout leurs propres dirigeants.D’abord, l’augmentation rapide de la dette des pays africains est la conséquence des politiques budgétaires expansionnistes. On peut citer entre autres: La rivalité … Campbell, Bonnie. 1988.