«Le racisme a pesé plus pour des raisons internes. Source IBGE 2010Augmentation de l’immigration depuis 2000 – Source : IBGE 2010Clandestins : Le problème de l’immigration clandestine haïtienne Ce sujet a été présenté par Luana Paula Sicart, étudiante à l’Université de Nice Sophia Antipolis L’ Le Brésil applique le principe de réciprocité : pour tout pays qui accueille les touristes brésiliens, le Brésil fait de même. Ailleurs c’est l’enfer. » (témoignage d’un clandestin.« Assimilation » : action d’assimiler, rendre semblable, considérer comme semblable ; s’incorporer. Depuis 2009, le nombre de Péruviens a triplé, alors que celui des Paraguayens et des Boliviens a augmenté de 75%. Et chaque pays a sa filière d'immigration.»Mais le thème de l'immigration a pris de l'importance dans l'actualité brésilienne avec l'arrivée de nombreux réfugiés venus du Venezuela en raison de la crise qui sévit dans ce pays frontalier du Brésil. Délaissant l’Europe, de plus en plus de migrants d’Afrique veulent gagner les États-Unis par un voyage dangereux, à pied via l’Amérique latine. Powered & designed by Africa Guinee | Actualité sur la Guinée et l'AfriqueCes derniers mois, plusieurs affaires d’immigration ont défrayé la chronique brésilienne. »Quant au processus d’insertion : il est dit sur le même site que, tout en étant reconnu comme partie intégrante de la société d’accueil, l’étranger garderait son identité d’origine, ses spécificités culturelles seraient reconnues sans être considérées comme un obstacle à son intégration, dès lors qu’il respecte les règles et les valeurs de la société d’accueil.Entrée d’immigrants au Brésil de 1808 à 1973. Si un Haïtien dit qu’il ne travaille pas ici c’est parce qu’il ne veut pas travailler. La grande majorité est non-qualifiée : les Boliviens travaillent dans les ateliers de couture ou font le ménage ; les Péruviens sont vendeurs ambulants ou ouvriers dans le bâtiment. Pendant cette période, des Sud-Américains et des Africains entrent en masse au Brésil, de façon légale ou clandestine : les chercheurs brésiliens estiment que le pays a reçu au total au moins 600.000 immigrants clandestins.Brésil, «terre d’avenir». C’est ainsi qu’on a évoqué en mai 2018 ces Africains dont le catamaran est arrivé au Brésil en provenance du Cap-Vert après 33 jours de mer.«Des dizaines de milliers de Sénégalais, Guinéens, Nigérians et Angolais»Selon Duval Fernandes, démographe, professeur d'université et auteur d'une étude sur l'immigration africaine au Brésil, «il y a de plus en plus de migrants au Brésil, car une fois que vous entrez dans le pays et que vous faites votre demande d'asile, vous avez les mêmes droits que tout Brésilien. C’est le seul pays qui reçoit les Haïtiens de façon humaine. Car ces migrants, contrairement à ceux qui viennent du continent américain (Haïti compris), arrivaient de très très loin.