C'est dans le monde figé du grand silence blanc de l'hiver montagnard du Comme Pascal, comme Baudelaire, Jean Giono considère l'ennui comme « la plus grande malédiction de l'Univers » Ce livre, au titre très explicite, décrit les troubles et les désirs d'un jeune homme appartenant à une riche famille de la noblesse La référence aux matières fécales est très fréquente et d'un usage assez ancien Visions de l'ennui à travers les époques et les auteursJuillet 1847, « la France s'ennuie » par Alphonse de LamartineMars 1968, « la France s'ennuie » par Pierre Vianson-Ponté« lassitude morale, impression de vide engendrant la mélancolie, produites par le désœuvrement, le manque d'intérêt, la monotonie [...] »« une contrariété passagère provoqués par une difficulté [...] »« sentiment de lassitude coïncidant avec une impression plus ou moins profonde de vide, d'inutilité qui ronge l'âme sans cause précise ou qui est inspiré par des considérations de caractère métaphysique ou moral [...] »Visions de l'ennui à travers les époques et les auteurs« Mais quelque chose est en train de changer. Notre société amorce une décélération. Après avoir nourri, rassasié, Pleure, enlaçant mes jambes.
v, 8) Dans l'usage habituel, l'ennui se présente sous la forme d'un état émotionnel ou psychologique vécu par une personne dont l'occupation quotidienne est dépourvue d’intérêt, voire monotone. On le tire ordinairement du latin noxa ou noxia, tort, préjudice ; mais la forme des mots se prête peu à cette étymologie, puisque noxa ou noxia auraient donné nose ou noise. «
dignité, fille de l'orgueil et mère de l'ennui. L'usage de l'expression courante ː « Dans les sociétés modernes, l'ennui, souvent associé au désœuvrement et à l'improductivité, est considéré comme un fléau.
Ce terme, quand il est écrit au pluriel, est également utilisé pour signifier une contrariété, voire une difficulté qui peuvent également révéler un certain degré de gravité.
Et si sur, ne laissez-lui connaître notre
Dans le langage ordinaire, il perd beaucoup de sa force et se borne à désigner ce qui fait paraître le temps long.Amors m'a fait oublier L'ennui qui long tens m'a mortSe li ennuis de la gent malparliere Ne me feïst douloirMais de chevage prendre est moult grant li anois ; à tort et à pechié somes clamé FrançoisLi prelaz d'Eurewie, cil de Londres, ço qui [je pense], Conseil lui unt duné privéement andui [tous deux], Que, veant si grant gent, ne li fesist anuiOurs ne lion n'est, ne beste sauvage Qui, tel foiz est, ne fraigne son vouloir De faire mal et ennui et domageCar endroit moi ai-je fiance, Que songe soit senefiance Des biens à gens et des anuisEt par ce que ce seroit anuis de dire et de specifier les cas de crieme, il seront dit el capitre des meffésIl dient, por fere anoi à cex contre qui il ont à pledier, qu'il atendent leur conseilQui ennuy fait ennuy requiert, Et ferus doit estre qui fiertNous en dirons aucunes causes et non pas toutes, pour ce qu'il n'eust enuie de ceulx qui ceste histoire liroientQuand Messire Jean de Hollande fut informé de cette aventure, si cuida bien forcener d'annoi[Le roi Robert d'Escosse] assembla son conseil, et leur remonstra comment les Anglois, du temps passé, leur avoient fait plusieurs ennuisCinq sous font autant, Quant on est content Et qu'on jette les ennuis Derriere l'huis, Que d'escus les sacs tous pleinsPetit ennuy un grand ennuy appaise ; Bref, sans ennui, trop fade seroit l'aiseQui pourroit raconter l'ennuy que je receu, Quand de sur mon giron tout froid je l'apperceuSi je m'endors quand mes ennuis me tiennent, Je suis perdu des songes qui me viennentBerry, enneu ; provenç. ib. « L'ennui est entré dans le monde par la paresse, elle a beaucoup de part dans la recherche que font les hommes des plaisirs, du jeu, de la société; celui qui aime le travail a assez de soi-même.