Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale.
Pendant ce temps, le malheureux s’arrachait la chair, hurlait son innocence. »Dans le cadre d’une séquence ayant trait à l’argumentation, nous avons choisi de nous intéresser à un texte qui, à l’époque de sa publication, a particulièrement marqué les esprits. adresse sa requête avec politesse (cf. Il court chez madame Dreyfus, la terrorise, lui dit que, si elle parle, son mari est perdu. Depuis bientôt deux mois, nous pouvons suivre heure par heure la belle besogne. Il apparaît comme l’esprit le plus fumeux, le plus compliqué, hanté d’intrigues romanesques, se complaisant aux moyens des romans-feuilletons, les papiers volés, les lettres anonymes, les rendez-vous dans les endroits déserts, les femmes mystérieuses qui colportent, de nuit, des preuves accablantes.
I l est au sommet de sa carrière littéraire. On les retrouvera prochainement tous deux devant la justice civile. Justifiez votre réponse.1) Déterminez la situation d’énonciation de ce texte.2) A quel moment a lieu un changement de destinataire ? Quand une société en est là, elle tombe en décomposition.Voilà donc, monsieur le Président, l’affaire Esterhazy : un coupable qu’il s’agissait d’innocenter. Il apparaît comme l’esprit le plus fumeux, le plus compliqué, hanté d’intrigues romanesques, se complaisant aux moyens des romans-feuilletons, les papiers volés, les lettres anonymes, les rendez-vous dans les endroits déserts, les femmes mystérieuses qui colportent, de nuit, des preuves accablantes. Mais il ne s’agit pas d’elle, dont nous voulons justement la dignité, dans notre besoin de justice. (3) Ferdinand Walsin Esterházy, militaire français et espion au service de l’Allemagne. Je voudrais faire toucher du doigt comment l’erreur judiciaire a pu être possible, comment elle est née des machinations du commandant du Paty de Clam, comment le général Mercier, les généraux de Boisdeffre et Gonse ont pu s’y laisser prendre, engager peu à peu leur responsabilité dans cette erreur, qu’ils ont cru devoir, plus tard, imposer comme la vérité sainte, une vérité qui ne se discute même pas.
Et à qui donc dénoncerai-je la tourbe malfaisante des vrais coupables, si ce n’est à vous, le premier magistrat du pays ?La vérité d’abord sur le procès et sur la condamnation de Dreyfus.Un homme néfaste a tout mené, a tout fait, c’est le colonel du Paty de Clam (4), alors simple commandant. L’antisémitisme est une doctrine ou attitude d’hostilité systématique à l’égard des juifs. Et, dès lors, comme l’on comprend l’obstination désespérée avec laquelle, pour justifier la condamnation, on affirme aujourd’hui l’existence d’une pièce secrète, accablante, la pièce qu’on ne peut montrer, qui légitime tout, devant laquelle nous devons nous incliner, le bon dieu invisible et inconnaissable. s'agit d'une On Les genres suivants relèvent de l’argumentation directe : L’essai : forme inventée et utilisée par Montaigne dans laquelle on expose une série de réflexions personnelles et subjectives sur des sujets divers. Justifiez votre réponse.2) Pour quelles raisons peut-on dire que Zola est un auteur engagé ? A quoi bon tout bouleverser, puisque bientôt le soleil allait luire ? Dans le « J’accuse…. criminelle ou accidentelle. Il est l’affaire Dreyfus tout entière, on ne la connaîtra que lorsqu’une enquête loyale aura établi nettement ses actes et ses responsabilités.
Que constatez-vous ?2) Dans quelle mesure peut-on dire que Zola sait ce qu’il fait ? Une pièce ridicule, oui, peut-être la pièce où il est question de petites femmes, et où il est parlé d’un certain D… qui devient trop exigeant, quelque mari sans doute trouvant qu’on ne lui payait pas sa femme assez cher. Nous ignorons encore leurs interrogatoires, mais il est certain que tous ne l’avaient pas chargé ; et il est à remarquer, en outre, que tous appartenaient aux bureaux de la guerre.
D’un côté les « dreyfusards » défendant la cause du capitaine derrière Vous trouverez, après les trois extraits étudiés, deux exemples de lettres ouvertes dont la portée argumentative et polémique a elle aussi suscité de vifs débats et a marqué l’opinion publique à l’époque de leur parution. Je me doute bien que vous n’avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes le prisonnier de la Constitution et de votre entourage.
J’abrège, car ce n’est ici, en gros, que le résumé de l’histoire dont les brûlantes pages seront un jour écrites tout au long. Ils ont laissé faire la sottise.Mais voici Dreyfus devant le conseil de guerre. La vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. « On peut me frapper ici.
C’est un mensonge ; et cela est d’autant plus odieux et cynique qu’ils mentent impunément sans qu’on puisse les en convaincre. Et à qui donc dénoncerai-je la tourbe malfaisante des vrais coupables, si ce n’est à vous, le premier magistrat du pays ?La vérité d’abord sur le procès et sur la condamnation de Dreyfus.Un homme néfaste a tout mené, a tout fait, c’est le colonel du Paty de Clam, alors simple commandant.
L’opinion préconçue qu’ils ont apportée sur leur siège, est évidemment celle-ci : « Dreyfus a été condamné pour crime de trahison par un conseil de guerre ; il est donc coupable, et nous, conseil de guerre, nous ne pouvons le déclarer innocent : or nous savons que reconnaître la culpabilité d’Esterhazy, ce serait proclamer l’innocence de Dreyfus.